CE QU’IL FAUT FAIRED’ABORD, LE REPOS… C’est toujours la première chose à faire en phase aiguë, allongé confortablement, dans un endroit calme reposera la colonne et détendra le lombalgique !!!! La position allongée, seule, relâchera les muscles, très souvent en cause, quelle que soit la localisation de la douleur, et dont la contracture permanente entretien la douleur. Ce relâchement musculaire libérera ensuite le disque (si ce dernier est en cause) de la pression exercée sur lui, mais plus encore, la position allongée limite la charge imposée par la pesanteur.
La position allongée confortable libérera les articulations intervertébrales postérieures des charges d’écrasement, et détendra les ligaments sous tension excessive. Ce repos est à prolonger tant que la phase hyper algique ne sera pas passée. Ce repos horizontal est indispensable, quotidiennement, à toute colonne qui doit récupérer d’une journée de vie verticale.
… PUIS, UNE REPRISE PRECOCE DE L’ACTIVITE !
Car si le repos calme une douleur à court terme, il l’aggravera toujours à long terme, surtout si la passivité ou l’inactivité s’installe.
Il convient de reprendre son activité rapidement :
o en respectant les règles de protection et d’hygiène vertébrale indispensable,
o en maintenant toujours le segment vertébral douloureux au repos,
o en privilégiant la bonne qualité du geste et la posture adéquate.
Exemple : en cas de sciatique, la position acceptable sera d’être debout ou allongée, la mauvaise position sera d’être assis sur un siège trop bas et mal réglé, le pire serait de rester allongé trop longtemps. Cette démarche aura pour effet d’inhiber l’activité proprioceptive lombaire et d’affaiblir considérablement les muscles lombaires devenus trop inactifs.
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L’ostéopathie est une méthode qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité affectant les structures composant le corps humain.
Selon son principe : toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé.
L’ostéopathe exerce en s’appuyant sur une connaissance approfondie de l’anatomie et de la physiologie. Il considère l’individu dans son ensemble.
Le praticien n’utilise que ses mains ; il perçoit les tensions et déséquilibres grâce à la palpation précise, minutieuse, exacte, qui est le fondement même de l’ostéopathie. Grâce à cette qualité d’écoute, l’ostéopathie est une thérapie préventive et curative. Par la pratique quotidienne du toucher, par le sens tactile acquis, par l’expérience au service du geste pur et noble, le masseur kinésithérapeute est devenu tout naturellement un ostéopathe confirmé.
L’ACTIVITE PHYSIQUE : afin de réduire les risques pour notre dos, il est important de
garder les articulations souples et les muscles abdominaux et dorsaux en bonne forme.
Ceci demande un exercice régulier. Si tous les exercices ne sont pas bons pour les
lombalgiques, il ne faut surtout pas se surprotéger en refusant toute activité physique, dont les résultats seraient peut être pires.
ET BIEN SUR...
LA PREVENTIONPrévention primaire : avant la douleur
Prévention secondaire : quand on a eu mal
Prévention tertiaire : quand on a encore mal
Soulager la douleur du dos reviendra donc à soulager :
o la vertèbre surchargée,
o le ligament étiré,
o le muscle fatigué,
o le disque malmené,
o l’articulation vertébrale postérieure écrasée, ou
o le nerf pincé.
Reprise de l'article paru dans
http://www.dosmajeur.com/doc/traitements_mal_dos.pdf